Dans le cadre des travaux entourant la modernisation du Code des professions, l’Ordre a présenté, hier, un mémoire visant à améliorer l’accès aux soins buccodentaires et à renforcer la protection du public.
Ces recommandations s’inscrivent dans le vaste chantier du décloisonnement des professions de la santé et l’élargissement de certaines pratiques professionnelles ainsi que la modernisation du Code des professions et du système professionnel.
Le mémoire de l’Ordre propose quatre recommandations. Celles-ci ont pour objectif de sensibiliser la Commission des institutions à l’importance d’inclure la médecine dentaire dans la santé globale des individus, en reconnaissant l’expertise de l’Ordre et des dentistes pour améliorer l’accès aux soins et leur qualité.
- Avis sur la qualité des soins buccodentaires : L’Ordre recommande que la loi permette de donner des avis sur la qualité des soins buccodentaires dans les centres exploités par les établissements, à l’instar des soins pharmaceutiques.
- Évaluation de l’état de santé général : Le dentiste évalue l’état de santé général de son patient dans le cadre de l’exercice de la médecine dentaire. L’Ordre demande donc que cette évaluation soit reconnue et inscrite dans le champ de pratique des dentistes. Cette évaluation contribue à prévenir et traiter des maladies dans le but de maintenir la santé, de la rétablir ou d’offrir le soulagement approprié.
- Encadrement des modèles d’affaire : L’Ordre recommande que les travaux de modernisation du système professionnel incluent des mécanismes de surveillance et de contrôle pour les ordres à l’égard des sociétés qui offrent des services professionnels, autres que les sociétés par ailleurs autorisées par les ordres dans le cadre d’un règlement.
L’Ordre des dentistes du Québec recommande également, comme elle l’avait fait par le passé, que soient incluses dans la Loi sur les dentistes des dispositions relatives à la propriété des cabinets dentaires. - Exercice au sein d’une personne morale sans but lucratif : L’Ordre est favorable à ce que les dentistes puissent exercer dans des organismes à but non lucratif, mais requiert que ceci puisse se faire sans qu’un règlement supplémentaire soit nécessaire, simplifiant ainsi le processus.