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Amalgame

L’amalgame, matériau de restauration dentaire obtenu en mélangeant un alliage avec du mercure, est utilisé depuis aussi longtemps que la médecine dentaire existe. Il est considéré comme sans danger par la plupart des dentistes. Aussi, il est très apprécié, tant par les dentistes que par les patients, pour ses nombreuses qualités, notamment :

  • ses propriétés physiques;
  • sa facilité de manipulation;
  • sa résistance;
  • son efficacité;
  • sa durabilité;
  • son coût avantageux par rapport à d’autres matériaux.

Jusque dans les années 1970, on ne pouvait reprocher à ce matériau de restauration que sa couleur « plombage ». Personne ne s’inquiétait du fait qu’il est le résultat de l’union d’un alliage métallique avec du mercure, cette dernière substance, par ailleurs connue pour sa nocivité, devenant sans danger lorsque mélangée et chimiquement liée à l’alliage. L’opinion générale considérait l’amalgame comme inoffensif.

Cette conviction a été remise en question au cours des années 1970. À cette époque, un chercheur a découvert que des vapeurs de mercure peuvent s’échapper de l’amalgame. Ce fut le début d’une controverse et d’une campagne de peur qui s’est révélée injustifiée par la suite. Une étude américaine, publiée par le American Council on Science and Health (ACSH) (un organisme se consacrant à la défense des intérêts des consommateurs), devait d’ailleurs conclure, en 1998, que le doute ainsi soulevé par la présence de mercure dans l’amalgame dentaire avait inutilement inquiété la population.

En effet, d’autres scientifiques qui se sont penchés sur la question ont plus tard clairement établi que, si la présence de vapeur de mercure provenant de l’amalgame est un phénomène avéré, les quantités ainsi « vaporisées » auxquelles est exposé un patient sont infimes et sans danger pour la santé.

Les recherches ont démontré qu’une personne n’absorbe qu’une partie seulement (environ 10 %) de la vapeur de mercure provenant d’un amalgame. Elles ont aussi prouvé que la plus grande partie de ce 10 %, absorbé par les poumons, est ensuite excrétée par l’organisme.

La présence de mercure chez des individus, avant et après une restauration avec amalgame ou avant et après son extraction, a également été comparée. Ainsi, il a pu être établit que l’amalgame dentaire ne contribue pas de façon significative à l’exposition/absorption quotidienne totale chez une personne.

Un chercheur a démontré que l’absorption totale quotidienne de mercure, sous toutes ses formes (dont celui pouvant provenir de l’amalgame dentaire, de l’alimentation, de l’air et de l’eau, de façon naturelle ou par suite de l’activité humaine), était de 2,3 micro grammes par jour. La Environmental Protection Agency (EPA) a, pour sa part, estimé que l’exposition était de 5,8 micro grammes /jour.

Or, la dose minimale avec effet nocif observé (DMNO), telle qu’établie par l’Union internationale de chimie pure et appliquée, est de 38 micro grammes /jour. Celle de l’Organisation mondiale de la santé est de 40 micro grammes /jour.

Ces données rassurantes, sans pour autant banaliser l’exposition au mercure, établissent clairement le caractère sécuritaire de l’amalgame dentaire, tel qu’utilisé en médecine dentaire moderne.

Bureau des administrateurs de l’ODQ Mai 2005

Les cabinets dentaires sont tenus de se conformer aux exigences réglementaires en vigueur en ce qui a trait à la disposition des résidus d’amalgame et des déchets dangereux. Voici un rappel de ces exigences.

Un des mandats de la Direction de l’environnement et du développement durable de la Ville de Montréal consiste à s’assurer de la conformité des séparateurs d’amalgame, en vérifiant notamment que chaque équipement soit certifié ISO 11143.

Il nous apparaît important de signaler qu’il est possible que des dentistes utilisent des séparateurs d’amalgame qui ne sont pas conformes à la réglementation, puisque certains fournisseurs d’équipements ne peuvent toujours pas, à ce jour, produire une preuve de certification. La Ville de Montréal considère donc leurs équipements comme étant non conformes.

La Ville tient à rappeler que l’exploitant d’un cabinet dentaire est la seule personne responsable d’appliquer la réglementation en vigueur sur l’île de Montréal et non le fournisseur.

« L’exploitant d’un cabinet dentaire doit s’assurer que toutes les eaux susceptibles d’entrer en contact avec des résidus d’amalgame sont, avant d’être rejetées dans un réseau d’égout, traitées par un séparateur d’amalgame d’une efficacité d’au moins 95 % en poids d’amalgame et certifié ISO 11143. »

Pour en savoir plus, communiquez avec la division du Contrôle des rejets industriels de la Ville de Montréal au 514 280-4330

• Règlement numéro 2008-47 sur l’assainissement des eaux
• Dépliant d’information

Les nouvelles exigences d’Environnement Canada relatives à la disposition des résidus d’amalgame dentaire prévoient que les dentistes aient mis en oeuvre plusieurs pratiques de gestion exemplaires, notamment :

  • installer des séparateurs d’amalgame homologués ISO 11143;
  • recourir à un transporteur de déchets dangereux accrédité pour le recyclage ou l’élimination des résidus d’amalgame;
  • éviter de jeter les résidus d’amalgame aux ordures, dans l’évier, dans les contenants pour objets pointus ou tranchants, ou avec les déchets biomédicaux.

Pour en savoir plus sur ces exigences, consultez la fiche de renseignements sur http://www.ec.gc.ca.

Dossier Santé Québec

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Réhabilitation implanto-portée – Fiche personnelle

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